Éditorial

Depuis sa 1^ère édition, le festival a étonné par ses choix très sérieux, et surpris beaucoup de festivaliers par sa vision pédagogique. Jamais, il n’a été question de folklore, jamais aussi il n’a été question de divulguer des secrets, mais de montrer la force et l’énergie à l’œuvre dans les pratiques culturelles que sont d’abord les spiritualités non occidentales, proches de ce que nous nommons généralement les « divinités noires ». Montrer a été dès le début notre crédo, pour faire comprendre d’où nous venons, et ce qui nous constitue réellement : un rapport au monde qui a sa force cosmique, sa sagesse rationnelle et sa beauté logique. Mais pour autant, le monde auquel nous appartenons étant unique, et la tolérance étant la première des vertus de nos enseignements traditionnels, il nous apparaît important, en tant que festival international, d’œuvrer à montrer la diversité des divinités venues d’ailleurs. Nos religions traditionnelles ont d’ailleurs toujours fonctionné ainsi, par adoption de qu’il y a de meilleur et de sain chez les autres.